Trajectoire existentielle et artistique ...

Trajectoire existentielle et artistique ... 

À l’âge de 18 ans, j’ai lu « L’existentialisme est un humanisme » de Sartre. Ce fut un électrochoc, un big-bang existentiel, dont aujourd’hui encore, j’en mesure tous les effets. Après cette lecture, je prends conscience que rien ne prédétermine le sens de ma vie. Je décide d’assumer le sens de mon existence, d’être le législateur de ma propre vie, et d’en être le responsable. C’est la fameuse phrase de Sartre formulée en termes philosophiques : « L’existence précède l’essence ». Mes actes et le sens qu’ils donnent à mon existence précèdent toute définition. Si je ne décide pas du lieu de ma naissance, de ma couleur de peau, de tout ce qui m’est donné au départ, je décide de mon avenir, par un projet qui est le mien. C’est moi qui projette le sens de mon existence. Ce discours de Sartre produit chez moi une libération, un prends ta vie en main, fais-en ta vie, « Chaque homme doit inventer son chemin ». Exister est une liberté en situation. Je décide de devenir médecin. Il y a chez Sartre une éthique d’ouverture, un « vide ouvert», un appel à construire sa vie, à la faire exister contre le non-sens, à la manière d’une œuvre d’art ...
Après mon internat et mon installation comme médecin libéral, je décide de peindre et je réalise une vingtaine de toiles et de cartons toilés à l’acrylique. Puis c’est la naissance de mes enfants et curieusement j’arrête de peindre, sans doute un manque de temps et de disponibilité, ou faut-il y voir un lien entre création et procréation ? Ma situation a quelque peu évolué tant sur le plan professionnel que familial, et me laisse plus de temps personnel. Je décide de me remettre à la peinture … C’est sans doute un projet un peu fou, mais j’aime bien la devise personnelle de Steve Jobs, le cofondateur d’Apple : « Stay hungry, stay folish ». stay hungry, soyez insatiables, ayez toujours faim, soyez un être de désir, stay foolish , soyez fous, non pas dément bien sûr, mais étonnant, fantasque, ayez un esprit d’aventure, un idéal, des rêves, des idées épatantes, sortez des sentiers battus, suivez votre cœur et votre intuition, ayez du talent, soyez créatif.« L’essentiel est de croire en quelque chose : votre destin, votre vie, votre karma, peu importe ».

Ce logo avec le profil de Steve Jobs a été réalisé par un étudiant en design de Hongkong, et a fait le buzz sur internet le jour de sa mort.
      À l’âge de 18 ans, j’ai lu « L’existentialisme est un humanisme » de Sartre. Ce fut un électrochoc, un big-bang existentiel, dont aujourd’hui encore, j’en mesure tous les effets. Après cette lecture, je prends conscience que rien ne prédétermine le sens de ma vie. Je décide d’assumer le sens de mon existence, d’être le législateur de ma propre vie, et d’en être le responsable. C’est la fameuse phrase de Sartre formulée en termes philosophiques : « L’existence précède l’essence ». Mes actes et le sens qu’ils donnent à mon existence précèdent toute définition. Si je ne décide pas du lieu de ma naissance, de ma couleur de peau, de tout ce qui m’est donné au départ, je décide de mon avenir, par un projet qui est le mien. C’est moi qui projette le sens de mon existence. Ce discours de Sartre produit chez moi une libération, un prends ta vie en main, fais-en ta vie,  « Chaque homme doit inventer son chemin ». Exister est une liberté en situation. Je décide de devenir médecin. Il y a chez Sartre une éthique d’ouverture, un  « vide ouvert», un appel à construire sa vie, à la faire exister contre le non-sens, à la manière d’une œuvre d’art ...




   
     Après mon internat et mon installation comme médecin libéral, je décide de peindre et je réalise une vingtaine de toiles et de cartons toilés à l’acrylique. Puis c’est la naissance de mes enfants et curieusement j’arrête de peindre, sans doute un manque de temps et de disponibilité, ou faut-il y voir un lien entre création et procréation ? Ma situation a quelque peu évolué tant sur le plan professionnel que familial, et me laisse plus de temps personnel. Je décide de me remettre à la peinture … C’est sans doute un projet un peu fou, mais j’aime bien la devise personnelle de Steve Jobs, le cofondateur d’Apple : « Stay hungry, stay folish ». stay hungry, soyez insatiables, ayez toujours faim, soyez un être de désir, stay foolish , soyez fous, non pas dément bien sûr, mais étonnant, fantasque, ayez un esprit d’aventure, un idéal, des rêves, des idées épatantes, sortez des sentiers battus, suivez votre cœur et votre intuition, ayez du talent, soyez créatif.« L’essentiel est de croire en quelque chose : votre destin, votre vie, votre karma, peu importe».

    Ce logo avec le profil de Steve Jobs a été réalisé par un étudiant en design de Hongkong, et a fait le buzz sur internet le jour de sa mort.



Dans cet intervalle une révolution s’est installée, celle de l’informatique. Mon projet pictural se modifie quelque peu et intègre le numérique dans mes créations. Soyons fous … avec dans les yeux un sourire de lumière qui danse …

Pour Alain, la plus haute valeur humaine, c’est l’esprit libre, belle définition spirituelle de la liberté, cette Force de l’Esprit, l’esprit n’est pas une chose, mais un créateur de choses … « Se savoir Esprit et, à ce titre, obligé absolument : car noblesse oblige ».



Dans cet intervalle une révolution s’est installée, celle de l’informatique. Mon projet pictural se modifie quelque peu et intègre le numérique dans mes créations. Soyons fous … avec dans les yeux un sourire de lumière qui danse …

Pour Alain, la plus haute valeur humaine, c’est l’esprit libre, belle définition spirituelle de la liberté, cette Force de l’Esprit, l’esprit n’est pas une chose, mais un créateur de choses …
« Se savoir Esprit et, à ce titre, obligé absolument ; car noblesse oblige».

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